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Sainte Courtisane, le mélange de la pudeur et de l’impertinence

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Sainte CourtisaneLes talents de la Française Laura Bihl et de la Chilienne Betsabé Valencia étaient probablement faits pour s’associer. Toutes deux étudiantes dans le domaine de la mode, les jeunes femmes se sont rencontrées en 2007.

Après avoir travaillé en tant que stylistes, elles ont décidé de tenter leur chance et de s’allier pour monter un projet qui leur tenait à cœur : créer leur propre marque de vêtements. Laura Bihl et Betsabé Valencia travaillent désormais en duo pour faire de la griffe Sainte Courtisane un nouvel indispensable des dressings féminins.

Sainte Courtisane, c’est avant tout un nom soigneusement choisi. Les jeunes créatrices ont voulu associer la pudeur et la sagesse d’une sainte avec l’audace et la sensualité provocatrice d’une fille de joie. Ce paradoxe se retrouve dans leurs collections, à la fois empreintes d’une innocence presque juvénile et imprégnées de l’audace des femmes libres.

La marque de prêt-à-porter créée en 2012 a rapidement franchi les frontières de la France et est représentée aussi bien dans des boutiques à Lille et à Vincennes qu’aux Pays-Bas. Les jeunes femmes ont aussi créé leur propre e-shop et vendent leurs produits sur le site notjustalabel.com.

Des allures sobres et élégantes

Sainte Courtisane souhaite habiller les femmes avec des pièces graphiques et épurées. Les couleurs blanc, noir et beige sont privilégiées pour donner une allure sobre et élégante. Le choix de Laura Bihl et de Betsabé Valencia est de sélectionner des matières nobles et des tissus cousus en France pour promouvoir l’artisanat local et protéger l’environnement.

Les deux créatrices apportent un grand soin à l’élaboration de leurs produits aux détails soignés et aux coupes structurées.Longues robes fluides, pulls couvrants et trenchs tendances sont quelques unes des pièces fétiches de la marque Sainte Courtisane. Les chemises, chic et cintrées, sont parfaites pour aller au travail alors que le top rose pâle se porte avec désinvolture un soir d’été.

Crédits photos : Elsa Kostic